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    Bonjour,


    Je m’appelle Emilie et je vous souhaite la bienvenue.


    Qui l’aurait cru il y a quelques années que le tarot de Marseille m’aurait ouvert une porte sur le monde ésotérique et spirituel.

     

    J’ai vadrouillé en solitaire une bonne période sur divers forums de voyance gratuite afin d’apprendre cet art.


    Depuis je pratique la voyance à travers mes ressentis et mes divers supports divinatoires, je favorise tout de même les runes lors d’une consultation.


    Ce blog est un partage de ma propre philosophie spirituel, je ne détiens aucune vérité, cela s’adapte à mes propres perceptions et mes expériences de vie.


    Je ne connais pas tout de l’univers et je remercie la vie, je suis persuadée que les échanges, les avis des uns et des autres font avancer sur la voie de l’introspection.


    Les sujets abordés sur mon blog sont des expériences que j’ai vécues, des domaines que j’affectionne, ma vision de telle ou telle chose par rapport à ce que j’en ressens.


    J'espère que ce blog évoluera en même temps que moi.


    Je vous souhaite une bonne lecture et si vous désirez une consultation je réponds à vos questions et à vos préoccupations sur mon site de voyance.


    http://emilierunesvoyance.simdif.com/

     

     

     

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    Les enfants aux yeux noirs

     

     

    Traduction Maat et MK Scarlett

     

    Il est tard, il fait sombre et vous êtes au milieu de nulle part. Peut-être marchez-vous sur le tronçon d'une route isolée au clair de lune, peut-être êtes-vous dans un parking désert en train d'essayer de démarrer votre voiture ou peut-être êtes-vous blotti dans la chaleur de votre foyer en train de lire en attendant de vous assoupir ; quelle que soit la circonstance, vous vous trouvez dans un lieu isolé lorsque, tout à coup, vous êtes surpris par un coup sec à la porte ou à la vitre. Vous levez les yeux de votre volant ou tirez prudemment le rideau pour voir... attendez... deux ados, minces, habillés tendance, et généralement de teint olivâtre.



    Cela semble plutôt décevant, n'est-ce-pas ? Mais attendez ; ce ne sont pas de banals ou ordinaires petits polissons. Quelque chose cloche terriblement chez ces adolescents - quelque chose que presque aucun témoin ne remarque à première vue - ce sont leurs yeux. Ces « créatures » n'ont pas de cornée blanche, pas d'iris coloré, juste une paire de gros yeux noirs comme des requins, des yeux qui inspirent une horreur abjecte à tous ceux qui ont prétendu les avoir vus.

    Le pire, c'est que ces jeunes bizarres ne se contentent pas de vous effrayer et de continuer leur petit bonhomme de chemin ; non, ils insistent pour que vous les aidiez. Ils vous percent de leurs orbites couleur ébène sans éclat et exigent que vous les laissiez monter dans votre voiture pour que vous les rameniez chez eux, ou que vous leur permettiez d'entrer dans votre maison pour utiliser votre téléphone. L'aspect le plus terrifiant de tout cela, c'est que ceux qui prétendent avoir rencontré ces enfants sinistres jurent qu'ils ont dû résister activement à la tentation de se soumettre, comme si leurs voix comportaient une sorte d'influence hypnotique.

     

    Origine d'une légende


    Les histoires d'enfants aux yeux noirs - ou BEKs comme ils ont rapidement été surnommés [BECKs pour Black Eyed Kids - N.D.T.] - fleurissent un peu partout sur Internet depuis plus d'une décennie, mais elles n'ont pas encore atteint la notoriété de toute véritable culture populaire... vous saurez que cela arrive dès que vous commencerez à voir des bandes-annonces du dernier film de Wes Craven ou d'Eli Roth, basé sur d'« horrifiants phénomènes de la vie réelle ! »

    Cette tendance étrange fut relayée en premier par le journaliste Brian Bethel le 16 janvier 1998. Selon Bethel, deux garçons s'approchèrent de lui alors qu'il était assis dans sa voiture en stationnement. Bethel décrivit les enfants selon le mode BEK prototypique : bien habillés et la peau olivâtre. Les garçons lui demandèrent de les conduire chez eux en expliquant qu'ils étaient en route pour le cinéma, mais qu'ils avaient oublié leur argent.

     

    Bethel prétendit avoir été submergé par un réflexe de type « combat-fuite », mais fut néanmoins tenté de permettre aux garçons de monter dans le véhicule. Il résista à cette envie, ce qui sembla seulement rendre nerveux les adolescents qui insistèrent de plus en plus fermement pour être autorisés à monter dans la voiture. C'est alors que Béthel finit par remarquer leurs yeux « noirs comme du charbon », après quoi, il fut momentanément paralysé par la peur.

    Les êtres aux yeux noirs semblèrent se rendre compte que leur fenêtre d'opportunité se fermait et leurs demandes atteignirent un paroxysme au moment où Bethel rassembla ses esprits et quitta rapidement les lieux. Ainsi commença la saga « officielle » des BEKs.

     

    Le phénomène gagne du terrain

    Comme il est évident pour quiconque a déjà fait griller des guimauves devant une flamme à la belle étoile, les récits de BEKs partagent beaucoup de caractéristiques avec les histoires classiques que l'on raconte autour d'un feu de camp.

    En fait, l'un des récits les plus poignants que j'ai pu entendre concerne un homme qui décida d'ignorer des années de mises en garde cinématographiques délivrées par un grand nombre de films d'horreur, et d'aller camper seul. Ce malchanceux citoyen rencontra d'abord deux BEKs dans des toilettes pour homme désertes, puis décida bêtement de dormir seul dans sa tente, à côté d'un lac isolé à quelques kilomètres de là.

    Selon son récit effrayant, ces enfants réussirent à le suivre jusqu'à sa tente où ils passèrent la plus grande partie de la nuit à supplier de ne pas être laissés dans le froid. L'homme passa une nuit blanche au centre de sa tente à faire de son mieux pour ignorer leurs appels, tout en étant convaincu qu'à chaque seconde ils allaient se jeter sur lui et mettre fin à sa vie. À l'aube, le type fut soulagé de découvrir qu'il était, une fois de plus, seul. Il remballa ses affaires avec frénésie et partit à toute hâte, jurant de ne plus jamais camper tout seul.

    Un autre des nombreux récits de rencontre avec des BEKs concerne une femme du nom d'« Adèle », qui était en relative sécurité dans sa maison quand elle vécut une expérience douloureuse avec des BEKs. Voici comment « Adèle » décrit la rencontre :

    « J'étais assise dans ma chambre à lire un livre, quand vers 23h00, j'ai entendu des coups... lents, constants. Je me suis levée du lit pour voir ce que c'était. J'ai regardé par la fenêtre et à ma grande surprise, j'ai vu deux enfants. J'ai ouvert la fenêtre et je leur ai demandé ce qu'ils voulaient alors qu'il était si tard. Ils ont répondu en disant simplement : « Laissez-nous entrer ». J'ai dit non et leur ai demandé pourquoi je devrais les laisser entrer : « Nous voulons utiliser vos toilettes ».

    « J'ai été très choquée que des enfants d'environ dix ans veuillent utiliser les toilettes d'un inconnu à cette heure de la nuit. Je leur ai dit non, j'ai fermé la fenêtre, mais j'ai continué à les regarder à travers la vitre. J'ai regardé leurs yeux ... et je n'ai jamais vu des yeux comme les leurs. Ils étaient noirs, complètement noirs. J'ai alors éprouvé un sentiment de maléfice et de malheur. Ce sentiment m'entourait. C'était horrible. »

    Comme si ce n'était pas assez effrayant, la sécurité militaire n'est apparemment pas un obstacle pour ces entités, comme peut en témoigner un Marine qui était en poste au Camp Lejeune, en Caroline du Nord. Le Marine veillait tard et regardait un film dans la caserne d'infanterie où il vivait en novembre 2009. C'était le week-end, tous ses compagnons étaient soit sortis prendre un verre, soit partis se coucher, et lorsqu'il entendit frapper à sa porte, il supposa que c'était seulement son compagnon de chambre qui avait l'habitude d'oublier ses clés.

    Quand il ouvrit la porte, le jeune Marine eut le choc de sa vie, car ce n'était pas son copain qui se tenait debout dans l'allée, mais deux BEKs. Le Marine insista sur le fait que son premier réflexe fut de claquer la porte et de la verrouiller, mais qu'il était incapable de le faire. Il a décrit l'expérience de manière très détaillée :

    « Je ne pouvais pas détacher mon regard de leurs yeux noirs de jais, c'était comme s'ils m'aspiraient. Je me sentais horriblement mal et j'ai tout à coup eu peur pour ma vie, comme si j'avais besoin d'immédiatement me mettre à l'abri. Ils m'ont juste fixé, avec ces yeux maudits.

    J'ai jeté un coup d'œil rapide le long de la promenade pour voir si d'autres Marines étaient dehors, mais il n'y avait personne sur le site. Je me suis retourné vers les enfants, qui, je l'avais remarqué, avaient fait un pas vers moi. J'ai eu le sentiment d'être traqué, comme si ces enfants étaient des prédateurs en chasse pour leur prochain repas ou quelque chose comme ça. L'instinct a cédé le pas à la raison et j'ai décidé d'écouter cette petite voix et de fermer la porte à clef. »

    Il semblerait que même les autres enfants n'échappent pas au contact de ces entités et - à en croire ce compte-rendu - ils voudraient même engager des contacts physiques avec ceux qui sont apparemment de leur âge. Ce témoignage alarmant été mis en ligne par un garçon de seize ans qui a eu vécu une rencontre avec un duo de BEKs à l'extérieur de sa maison. Selon ses propres mots - fautes incluses [qu'il est difficile de reproduire dans une traduction - N.D.T.] :

    « Je faisais du skateboard aux environs de 22h30 la nuit dernière et je m'étais arrêté pour me reposer un peu quand j'ai été approché par deux enfants, un avec des cheveux blonds, une casquette de baseball et une planche à roulettes peinte toute en noir, et l'autre - un peu moins intimidant puisqu'il semblait n'avoir qu'environ huit ans, avait des cheveux blonds également et portait un tee-shirt Spiderman, le plus âgé m'a parlé alors que mon esprit flanchait.

    « Hé toi, tu peux nous aider, on est perdu, on doit utiliser un téléphone, tu peux nous faire entrer chez toi ? » J'ai levé les yeux vers eux et j'ai immédiatement ressenti de l'effroi et du désespoir ; je me suis rapidement levé pressentant que quelque chose n'allait pas. « Euh, vous pouvez utiliser mon téléphone portable si vous voulez » ; l'enfant plus âgé a semblé alors ennuyé et m'a regarder dans les yeux. C'est alors que j'ai remarqué qu'ils étaient complètement noirs, sans aucun blanc à voir. « Hey ! Super lentilles de contact, vous les avez eues où ? » je leur ai demandé. »

    « C'est pas des lentilles de contact, il a répondu catégoriquement : « Oui, bon, désolé, je ne pourrais pas vous aider dehors mais je rentre maintenant », je me suis retourné et j'ai commencé à partir en skate, mais d'une façon ou d'une autre, le plus âgé m'a rattrapé et agrippé par l'épaule. «TU vas nous laisser utiliser ton téléphone, ON DOIT ENTRER À L'INTÉRIEUR, MAIS ON NE PEUT PAS LE FAIRE SI TU NE NOUS AMENES PAS CHEZ TOI ». C'est à ce moment-là que je l'ai frappé au visage et que j'ai grimpé les escaliers de ma maison quatre à quatre et j'ai tremblé pendant des heures, plus tard, quand j'étais sur mon ordinateur, j'ai regardé par la fenêtre et les enfants regardaient la fenêtre, j'en ai parlé à ma mère, et bien sûr, elle m'a pas cru. »

    Il s'agit de la première rencontre dont j'ai entendu parler qui relatait un contact physique entre un BEK et un être-humain. Est-ce que cela représente une tendance croissante de la violence physique que ces créatures emploient pour arriver à leurs fins, ou est-ce simplement un cas où un faible est malmené par une entité inconnue ? Peut-être que seul le temps nous le dira.

    Ces cas, et des dizaines d'autres, ont été rapportés aux quatre coins du globe avec très peu de variantes. Certains ne prêtent pas la moindre attention à la peau olivâtre, tandis que d'autres témoignages indiquent que les BEKs étaient habillés de vêtements à la mode d'une autre époque plutôt que de tendance contemporaine. Dans la plupart de ces cas, il s'agit de deux garçons, mais il y a aussi des récits impliquant des femmes adultes et même un compte-rendu bizarre d'un couple de personnes âgées au sujet d'un groupe d'adolescents aux yeux noirs qui se sont arrêtés devant leur maison dans un fourgon de modèle récent. Tandis que deux BEKs tentaient d'accéder à leur maison, ils remarquèrent que les autres promenaient un teckel en face de chez eux. Inutile de préciser que ces cas représentent des exceptions et non la règle.

    Donc, en présupposant que ce phénomène est non seulement réel mais qu'il augmente en fréquence, nous sommes obligés de poser la question la plus fondamentale...



    Que diable sont ces choses ?

    Cette interrogation est aussi fascinante que frustrante, car il semblerait que les BEKs séjournent dans ce vide nébuleux situé entre la démonologie, l'ufologie, la crypto-zoologie et le bon vieux paranormal. Il s'agit d'un royaume sombre et troublant dans lequel on dit que les entités les plus excentriques - comme le Diable du New Jersey ou le Mothman de Point Pleasant entre autres - existent, se taillant leurs propres niches uniques dans ces disciplines distinctes.

    Comme les BEKs semblent virtuellement se matérialiser depuis nulle part, il y a très peu de preuves suggérant un point d'origine. Ceci, bien sûr, n'a pas empêché les tonnes de spéculation qui sévissent sur Internet. Les théories vont de l'à peine crédible au tout à fait inconcevable, mais peut-être que la plus étrange - et pourtant logique - hypothèse est que ces créatures sont en fait...

     

    Des vampires

    Ayant passé une bonne partie de ma folle jeunesse à regarder des films de monstres tels que Génération Perdue et des séries télévisées comme Buffy contre les vampires, je dois admettre que l'idée que des vampires chics et charismatiques pourraient nous harceler dans nos rues comporte un certain attrait horrible.

    Pour commencer, la majeure partie des rencontres de BEKs se compose de jeunes, généralement des jeunes hommes pimpants qui emploient des voix hypnotiques et envoûtent de leurs yeux noirs leurs « victimes » pour tenter de les soumettre à leurs ordres. Deuxièmement, ces êtres affichent une incapacité évidente à pénétrer dans la propriété de quelqu'un sans y avoir été invité. Il est difficile de contester le fait que ces attributs ne correspondent pas à ceux des vampires.

    Pourtant, comme des dizaines de spécialistes l'ont fait remarquer au cours du demi-siècle dernier, le concept du vampire séducteur, élégant et hypnotique est plus le produit de la fiction moderne que de la légende antique. Traditionnellement, les vampires ne sont pas jeunes et suaves à la Edward Cullen [personnage de la saga Twilight - N.D.T.], mais des créatures bestiales qui ressemblent à des cadavres boursouflés avec du sang plein la gueule.

    Alors qu'à ce jour, la tentative de consommation de sang ne figure dans aucun des témoignages de rencontres avec des BEKs, il convient de noter qu'il n'y a pas un seul compte-rendu où la personne aurait succombé à la demande de ces êtres aux yeux noirs et leur aurait effectivement permis d'entrer dans sa maison, voiture ou tente. Quand on spécule sur cette raison, il est difficile de ne pas imaginer le pire... Il existe une réelle possibilité que la saignée puisse jouer un rôle dans l'ultime destin de ceux qui se livrent à ces créatures, mais ce n'est, bien sûr, que pure conjecture.

    Donc, en supposant que nous n'avons pas affaire à des vampires, alors qu'en est-il de la possibilité toute aussi bizarre que ces entités puissent être...



    Des hybrides humain/alien

    Les preuves très limitées qui suggèrent que les BEKs pourraient être le résultat d'une étrange synthèse d'ADN humain et extraterrestre ne proviennent d'aucun rapport d'Ovnis observés sur les sites de rencontres avec des BEKs - ce qui n'est jamais arrivé, à ma connaissance - mais de la vague référence à certaines femmes abductées qui auraient rencontré des bébés aliens mi-humains/mi-gris, créés en utilisant leurs œufs non fécondés, qui leur auraient été extraits lors des petits examens notoirement invasifs des extra-terrestres.

    Plusieurs de ces malheureuses femmes ont prétendu être entrées en contact avec des bébés humanoïdes, qu'elles décrivent comme ayant la peau de nuance olive et des yeux en amande, noirs de jais. Franchement, cette folle supposition n'offre guère suffisamment de données pour être qualifiée de théorie, mais une explication plus plausible serait que les BEKs sont en fait des...



    Des âmes perdues

    Alors que certains pourraient être tentés de penser que les BEKs ne sont que les esprits perdus d'enfants disparus qui errent tristement sur la terre cherchant l'aide des adultes, il convient de noter que, dans tous les cas, les témoins oculaires ont affirmé avoir senti une montée de peur presque irrésistible lorsqu'ils sont entrés en contact avec ces êtres. C'est comme si d'instinct, ils savaient qu'ils n'avaient pas affaire à des enfants inoffensifs, mais à des prédateurs dangereux derrière le déguisement.

    Il est vrai qu'on peut difficilement qualifier l'« instinct viscéral » de preuve, mais l'universalité de ce sentiment chez ceux qui ont croisé des BEKs, est difficile à rejeter. Je trouve aussi qu'il est difficile de croire que des enfants perdus - qu'ils soient vivants ou morts - inspireraient systématiquement une telle terreur chez les adultes. Les esprits errants ne peuvent pas être la réponse dans ce cas, mais cela laisse ouverte l'autre possibilité que ces êtres paranormaux pourraient bien être...



    Des démons déguisés

    Comme l'existence de l'Arche de Noé ou des tablettes de pierre que Moïse récupéra au sommet du Mont Sinaï,

    la croyance aux démons est une question de foi. Si l'on est prédisposé à croire en l'existence d'entités angéliques ou démoniaques, alors il serait difficile de ne pas considérer le fait que les BEKs puissent être des créatures vieux jeu, métamorphes issues des entrailles de l'enfer.

    Cette théorie n'est ni plus ni moins raisonnable que toute autre ; en fait, si l'on considère l'aura imprégnée de maléfice que dégagent les BEKs, elle devient complètement plausible. Bien sûr, si ce sont des démons à l'apparence de jeunes humains, on doit se demander pourquoi ils n'exercent pas leur charme néfaste au lieu d'utiliser des personnalités étranges qui font évidemment frémir, à l'instar de celles qui sont décrites. Bon, on ne sait pas ce qui se passe dans l'esprit d'un habitant diabolique de l'Hadès. Bien sûr, en supposant qu'aucune des options ci-dessus ne se révèle être de quelque mérite, il y a toujours la possibilité que tout cela ne soit absolument rien d'autre qu'un...



    Un canular ?

    L'auteur Barry Napier - qui a rendu compte de ce phénomène - avance l'argument valable que tandis qu'Internet est un outil précieux pour la diffusion de l'information, c'est aussi un moyen facile d'abuser les foules en répandant des ouï-dire, des rumeurs et des mensonges :

    « Internet a fait en sorte qu'il soit beaucoup plus facile de se tenir informé des événements paranormaux. Malheureusement, cela a également facilité la dissémination de beaucoup de fausses allégations et de canulars. Pour cette raison, il est difficile de distinguer si quelqu'un contribue à un mensonge qui a déjà trompé beaucoup de lecteurs ou si le récit est véridique. »

    « Un exemple de ce phénomène est le nombre croissant d'histoires concernant les soi-disant BEKs. Ces histoires exhalent certainement une puanteur presque mythologique, mais il y a tant de récits semblables qu'il est difficile de passer outre. Ces événements ont discrètement pris de l'ampleur sur les forums et les sites Web du paranormal, si discrètement que beaucoup de gens ne les connaissent pas encore. Des récits de BEKs sont éparpillés partout sur Internet et il y a des chances que beaucoup d'entre eux soient des fabrications issues des premiers témoignages présentés. »

    C'est une possibilité très réelle. Comme nous le savons tous, chaque événement paranormal est rongé par des dizaines de canulars et d'imitations. C'est, comme on dit, ce à quoi il faut s'attendre, mais cela ne veut pas dire que la genèse de ce phénomène n'est pas authentique. Cela signifie simplement que les enquêteurs doivent être d'autant plus prudents lors de la séparation de la vérité et des exagérations ou fabrications pures et simples.



    Conclusion

    Eh bien, il n'y a pas vraiment de conclusion. Il y a tout simplement trop de facteurs « X » impliqués à ce stade. Mais que les BEKs soient des fantômes, des vampires, des démons, des hybrides, des cyber-canulars ou des blagues d'adolescents portant des lentilles de contacts noires, les anthropologues et folkloristes devraient en prendre note car c'est une des rares fois dans l'histoire attestée où l'on peut faire remonter une légende à une époque, un lieu et une personne spécifiques.

    Que ce phénomène s'avère être vrai ou faux - et, comme pour la plupart des phénomènes de cette trempe, les preuves ne confirmeront probablement jamais aucune conclusion solide - les histoires de BEKs resteront l'un des ajouts les plus fascinants et effrayants au vénérable panthéon de la recherche fortéenne[1] et feront sans doute frémir des générations et des générations d'enfants.

    Je vais vous avouer que je suis encore sceptique au sujet de l'ensemble du phénomène BEK - c'est trop « vague » et comporte toutes les caractéristiques d'une légende urbaine - mais si je devais tomber sur l'une de ces « choses », vous pouvez parier que je ne gaspillerais pas un seul souffle à m'enquérir de l'endroit d'où elle vient, mais que j'emploierais chaque once de mon énergie à ficher le camp de là... et si jamais quelqu'un parmi vous rencontre un de ces mystérieux misanthropes, prenez des précautions et gardez votre présence d'esprit - votre vie peut en dépendre.

    Source : Mysterious Universe   sott.net/article/16009


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    Le paradis existe

     

     

    « Le paradis existe »
    selon un neurochirurgien américain

     

    Dans un livre intitulé Proof of heaven (Preuve du paradis), un neurochirurgien américain, jusqu’alors sceptique et cartésien, raconte sa propre expérience de mort imminente. Un voyage qui l’a convaincu de l’existence d’une vie après la mort.

     

    Le Dr Eben Alexander, neurochirurgien américain, ne croyait résolument pas en une vie après la mort. Pour lui, tous les récits d’expériences de mort imminente n’étaient que délires et fariboles. Jusqu’en novembre 2008 où une méningite foudroyante viendra ébranler ses convictions, au point d’affirmer aujourd’hui haut et fort : « le paradis est bien réel ! »

    Une déclaration qui, le 8 octobre dernier, a même fait la Une du célèbre hebdomadaire américain Newsweek, tant cette expérience, vécue et racontée par un grand spécialiste du cerveau, prend une autre envergure. Une histoire que le médecin raconte dans un livre intitulé Proof of heaven :

    « Je suis moi-même le fils d’un neurochirurgien et j’ai grandi dans un environnement scientifique. Je comprends les mécanismes à l’œuvre dans le cerveau quand une personne est proche de la mort et j’ai toujours pensé qu’il y avait de bonnes explications scientifiques à ces voyages paradisiaques hors du corps que décrivent ceux qui ont échappé de peu à la mort. Le cerveau est un mécanisme sophistiqué et fragile. Si vous diminuez dans des proportions infimes la quantité d’oxygène qu’il reçoit, vous provoquez une réaction. Rien de surprenant, donc, à ce que des gens victimes d’un traumatisme sévère reviennent de leur expérience avec des histoires étranges.... Mais après sept jours passés dans le coma durant lesquels la partie humaine du cerveau, le néocortex, était inactif, j’ai expérimenté quelque chose de si profond que j’ai une raison scientifique de croire que la conscience survit après la mort. Je sais comment résonne aux oreilles des sceptiques une phrase comme la mienne. Aussi, je vais raconter mon histoire avec les mots et la logique du scientifique que je suis : il y a quatre ans, je me suis réveillé avec une migraine extrêmement violente. En quelques heures, mon cortex - la partie du cerveau qui contrôle la pensée et les émotions - a cessé de fonctionner. Les médecins de l’hôpital général de Lynchburg, en Virginie, où j’avais exercé, ont diagnostiqué une forme rare de méningite bactérienne qui frappe généralement les nouveaux-nés. La bactérie E.coli avait pénétré mon fluide cérébrospinal et dévorait mon cerveau. Mes chances d’en réchapper autrement que dans un état végétatif étaient faibles quand j’ai été admis aux urgences. Très vite, elles sont devenues inexistantes. Mais pendant que les neurones de mon cortex étaient réduits à l’inactivité complète par la bactérie, ma conscience libérée du cerveau parcourait une dimension plus vaste de l’univers, une dimension dont je n’avais jamais rêvé et que j’aurais été ravi d’expliquer scientifiquement avant que je ne sombre dans le coma. J’ai vécu une odyssée où je me suis retrouvé dans un endroit rempli de gros nuages roses et blancs... Bien au-dessus de ces nuages, des êtres chatoyants se déplaçaient en arc de cercle dans le ciel, laissant de longues traînées derrière eux. Des oiseaux ? Des anges ? Aucun de ces termes ne fait vraiment justice à ces êtres qui étaient différents de tous ce que j'avais pu voir sur terre. Ils étaient plus avancés. Des êtres supérieurs. » Le Dr Eben Alexander se rappelle également avoir entendu « un son, en plein essor comme un chant céleste qui venait d'au-dessus », ce qui lui a procuré beaucoup de joie, et avoir ensuite été accompagné dans son aventure par une femme. « Elle était jeune, je me souviens d'elle dans les moindres détails. Elle avait des pommettes hautes, et des yeux incroyablement bleus ainsi que des tresses châtains qui encadraient son beau visage », explique-t-il avant d'ajouter qu'ils se déplaçaient tous les deux sur les ailes d'un papillon. « En fait, des millions de papillons nous entouraient. C'était comme une rivière de vie et de couleur se mouvant dans les airs. »

    Un délire ? Un dysfonctionnement cérébral ? Trop de morphine ? Le neurochirurgien, qui n’a jusqu’alors jamais cru aux EMI, assure que tout était bien réel et qu'il ne s'agissait pas « d'une fantaisie, éphémère et inconsistante ». « A ma connaissance, personne n’a jamais effectué ce voyage avec un cortex complètement hors service et sous une surveillance médicale durant sept jours de coma. Les principaux arguments avancés pour réfuter les expériences de mort imminentes induisent qu’elles sont le résultat d’un dysfonctionnement minime, transitoire ou partiel du cortex. Or, mon EMI n’est pas survenue pendant que mon cortex dysfonctionnait mais alors qu’il était totalement inactif. Un fait avéré par la gravité et la durée de ma méningite ainsi que par les scans et les examens neurologiques que j’ai subis. Selon les connaissances médicales actuelles sur le cerveau et l’esprit, il n’y avait absolument aucune chance que je conserve ne serait-ce qu’une lueur de conscience ténue et limitée durant cette période. À plus forte raison, il était impossible que je sois emporté dans cette odyssée éclatante et parfaitement cohérente. Là où je me trouvais, voir et entendre n’étaient pas deux fonctions séparées. Tout était distinct et, dans le même temps, faisait partie d’autre chose comme les motifs entremêlés d’un tapis persan. Je sais à quel point cela peut sembler extraordinaire et incroyable. Si, par le passé, quelqu’un - et même un docteur - m’avait raconté une telle histoire, j’aurais été certain qu’il était sous l’emprise d’une illusion. Mais ce qui m’est arrivé est très loin d’être une illusion. C’est un évènement réel, aussi réel que tous les évènements de ma vie, y compris mon mariage et la naissance de mes deux enfants. »

    Depuis cette expérience de mort imminente plus aucun doute ne subsiste pour le Dr Alexander : la conscience n’est ni produite ni limitée par le cerveau comme la pensée scientifique dominante continue de le croire, et s’étend bien au-delà du corps. « Il est désormais évident pour moi que l’image matérialiste du corps et du cerveau comme producteurs plutôt que véhicules de la conscience humaine est caduque. A la place, une représentation nouvelle du corps et de l’esprit est déjà en train d’émerger. Cette représentation, à la fois scientifique et spirituelle, donnera de la valeur à ce qui a toujours été privilégié par les plus grands scientifiques de l’histoire : la vérité. »
    S’il lui a fallu des mois pour parvenir à accepter ce qui lui est arrivé et pour en parler sans détour, le docteur Eben Alexander a récemment annoncé vouloir « passer le reste de sa vie à enquêter sur la nature véritable de la conscience, et prouver à ses pairs scientifiques mais aussi au reste du monde que nous sommes bien plus que seulement nos cerveaux. »

     

    Article écrit par l'inress.com


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