• Keny Arkana


    Bonjour à tous,


    Keny Arkana est une rappeuse Marseillaise d’origine argentine, elle est très loin de l’image véhiculée de la bimbo, ses textes respirent ses convictions humaines et spirituelles.

    C’est une croyante sans religion et ne prône aucun dogme, c’est une femme d’action qui milite pour la cause altermondialiste, elle soutient également la désobéissance civile, c’est une lutte non violente qui implique de s’interposer contre une injustice établie. Le but de cette action est de faire entendre leurs revendications pour donner lieu à un débat social, politique et démocratique.

    Ce bout de femme a vocalement un débit d’enfer, une force, une énergie qui incendie les coeurs les plus réceptifs.

    C’est une belle étoile qui éclaire de sincérité et de clairvoyance, ses paroles sont riches, elle inspire à construire le nouveau monde de demain.

    Pour les personnes qui verront dans ces textes un discours simpliste qui veut mettre le feu aux banlieues car certes la révolte est présente mais non violente. Je réponds qu’il faut lire entre les lignes (clin d'oeil à la chanson), car le message est simplement un appel à l’espoir et à la paix.


    Belle journée à vous

     

     

     

    Paroles entre les lignes, clouée au sol


    Les ailes brûlées clouées au sol et la tête vers le ciel,

    Vers la splendeur de l'éternel ailleurs

    Cherchant l'étoile qui fait tourner la roue

    Loin de ce quadrillage où même l'air ne peut être libre

    Comme l'art

    Comme la pureté d'un geste

    La profondeur d'une pensée illimitée quand l'opinion est HS

    Sans mâcher mes mots, voir largesse, bargesse,

    La frontière si fine entre folie et sagesse

    Réflexion pesante

    Cheminement infini en quête de l'archétype mais mon âme est souffrante

    Mémoire passée, qui voudrait voir mon espoir cassé

    Où est la berge, où est la perche, maintenant j'en ai assez

    Je me noie, j'ai perdu ma barque

    Quand j'ai vu celui qui la conduisait n'était autre que mon ennemi

    Mais comme quand la nuit tombe, l'océan et le ciel ne forment qu'un

    Alors j'ai pu voir l'espace infini  

    Ô liberté !

    Ma chère amie, ta présence est abstraite

    Vu que c'est dans ma tête que j'ai appris à te connaître

    Ô liberté !

    Imbibe mon encre et ne quitte plus mes pensées

    Bulle d'oxygène dans un monde limité où la vérité se cache en nous

    Clairvoyance, intuition, mais avons-nous idée de tout ce qui se cache en nous

    C'est rires contre larmes

    L'ego contre l'âme

    Et à plus haute échelle, je dirais l'illuminati contre l'homme

    Epoque cruelle dénuée de sens

    Dur de voir clair derrière les mascarades et les buées de sang

    Je me sens comme perdu au coeur d'une immense machine

    Qui n'en a jamais eu et qui nous dénature

    Mauvais pressentiment quand je pense au futur

    Les yeux ouverts, l'horreur tente de me les crever

    Mais le plus dur reste à venir le jour où ça sera trop tard

    Où la surveillance sera absolue et nos prénoms seront des codes barres

    Tout va de plus en plus vite car pour eux le temps c'est de l'argent

    Alors on oublie de vivre, c'est navrant

    En nous se crée un vide, que rien ne comblera

    Car l'ombre s'est emparé de notre monde

    Mais on ne croit que ce qu'on voit ou ce qu'on veut bien nous laisser voir

    Donc ouais on est aveugles

    Ça me fait mal au coeur, mais regarde, même nos âmes buggent

    Au fond de nous, ces tourments

    Car dehors c'est tournant

    Soumis à notre sort, on oublie que la vie est mouvement

    Que la force issue d'un idéal ou d'une volonté

    Transcende tous les schémas établis

    Que les barrières sont dans nos crânes

    Qu'on est seuls à pouvoir les virer, se libérer en laissant notre coeur s'émouvoir

    Trop portés sur l'extérieur

    Et à force de vouloir être comme tout le monde

     Peu sont quelqu'un en fin de compte

    On devient ce qu'on nous montre

    Au lieu d'être ce qu'on est pourtant ce mode de vie fait mal mais on se laisse cogner

    On subit un monde qui nous dépasse et qui nous replie sur nous-mêmes en nous laissant des traces

    Alors je ferme les yeux pour ressentir la lueur

    Pouvoir faire le vide en moi afin d'être réceptive au bonheur

     

    Car changer le monde commence par se changer soi-même

    Changer le monde commence par se changer soi-même

    Changer le monde commence par se changer soi-même

    Car changer le monde commence par se changer soi-même

    Changer le monde commence par se changer soi-même

    Changer le monde commence par se changer soi-même

     
    http://www.parolesmania.com

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  • Commentaires

    1
    Samedi 18 Août 2012 à 23:21

    Gibee, j'ai perdu ton commentaire...

    J'ai mis justement le texte pour ceux qui auront du mal avec l'écoute !

    Merci à toi et désolée pour cette bourde.

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