• Le Grand Bleu


    Bonjour à tous,


    En 1988 j'avais 8 ans, le calcul est facile quand on est née en 1980, a l’affiche un film à grand succès et un peu à part dans le cinéma Français.


    Il était projeté au Grand Rex sur Paris, d’ailleurs j’ai le souvenir que le plafond de la salle scintillait de milliers de petites étoiles, à cet âge c’était simplement magique.


    Ce film le Grand Bleu on aime ou on n’aime pas, il a connu un grand succès auprès de son public car celui-ci est devenu un classique avec le temps. La musique est incroyablement belle, elle nous accompagne et nous immerge dans un univers aquatique, c'est une cascade de fraîcheur.

     

    L’histoire m’avait complément captivée, touchée, émue, j'étais admirative face à la simplicité et la pureté du personnage Jacques Mayol (Jean Mar Barr) et bouleversée par Johanna (superbe Rosanna Arquette) qui lui voue un amour sans borne.


    La fin de ce film est dramatique, à force de plongée répétée et profonde, l’excès d’azote a agit sur son système nerveux entraînant des troubles de son comportement.


    Cela se nomme la narcose à l’azote, plus répandu sous le nom de l’ivresse des profondeurs.

     

    Un petit tour sur wikipédia

    La narcose entraîne des troubles du comportement qui diffère d'un individu à l'autre. La sensibilité par rapport à la narcose n'est pas la même pour tout le monde, ni la même d'un jour sur l'autre. Dans les effets de la narcose on peut citer :

    Euphorie, Angoisse, Repli sur soi, Discours intérieur, Troubles de la vision et notamment vision à effet tunnel (le plongeur a l'impression de voir les choses au bout d'un tunnel), Disparition de la notion de durée, Sensation de dialogue intérieur, de solitude, Lecture répétée des instruments de plongée sans interprétation correcte, Retard de réaction, signes répétitifs.

     

    Un bon nombre de points sont semblables au personnage qui a l’intime conviction d’avoir vue quelque chose dans les profondeurs, il insiste pour retourner plonger, c’est un appel irrésistible.


    Les dernières minutes du film offre une dernière apnée tout en poésie, le personnage arrivé en bas s’éloigne du câble, il glisse doucement dans cet abîme et se laisse planer librement en affichant un état de béatitude, d'harmonie et de paix.

     

    Mes émotions me tiraillaient entre tristesse et joie, cependant son choix me semblait authentique et rationnel. Je ne voyais pas cela comme un suicide ni comme une notion de mort, au contraire ça ressemblait à une ouverture sur un autre monde.

     

    Certes on peut y voir une fuite de la réalité et de ses responsabilités cependant je l’interprète sous un autre angle sans doute plus mystérieux.


    Jacques venait d’une autre planète, sa place véritable était dans l’eau avec les dauphins, il avait réalisé que la mort n’était qu’une continuité, une union, une liberté. Cette dimension était son royaume, sa maison, il n’a plus eu besoin de se soucier pour respirer, enfin il était libre de nager en compagnie des sirènes...

     

    Dans le genre fantastique, le héros suit les dauphins pour rejoindre une autre dimension le monde du mythe, celui des mi-sirènes, mi-poissons…


    Jacques le personnage était sûrement un Peter Pan des océans.  


    Ce que j’aime dans ce genre d'histoire c’est que tout le monde peut se faire sa propre interprétation.


    Extrait du Grand Bleu, Jacques racontre l'histoire des sirènes a Johanna.


    Belle journée à vous

    « Peur du bonheurAnimaux totems »

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  • Commentaires

    1
    Lundi 27 Août 2012 à 23:12

    OUi tu vois c'est drôle. De mon côté, je n'ai jamais accroché. Je le trouvais dans son monde, éloigné de tout et de la vie, de l'histoire d'amour qu'il pouvait vivre, de son histoire d'amitié. Sa passion pour moi n'était pas créatrice mais destructice puisqu'elle l'a conduit à la mort.

    Pourtant dieu sait si je ne considère pas la mort comme une fin. Mais je comprenais pas pourquoi il n'arrivait pas à concilier les deux, la vie, et l'océan.

    Intérressant en tout cas.

    Dans un autre genre, mes films de l'époque préféré, Ghost, Top Gun et l'experience interdite. Trois visions de la mort. Trois façon d'en parler et de la dépasser...

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    2
    Mardi 28 Août 2012 à 00:30

    Coucou !

    On a deux visions différentes et j'aime car ça nous pousse a explorer d'autres horizons et cela nous confrontent à d'autres réflexions...Ta vision est tout a fait juste, l'histoire s'adapte à nos ressentis et c'est ça que je trouve enrichissant

    Ces trois films sont cultes, ce sont de bons films qui nous permettent de nous questionner sur la vie et l'après.

    D'ailleurs un film plus récent que j'ai aimé c'est Lovely Bones !!!

    Bises

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